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Norohanitra Emmanuelle cuisine malgache

Dernière mise à jour : 19 févr.


Salama témoignage de bonté. Bi wua témoignage d'audace. Quoique tu entendes, sache que le dernier mot est au SEIGNEUR. DIEU célèbre tes progrès plus que tes victoires. Ainsi, ceux qui célèbrent tes commencements font plus que ceux qui acclament tes exploits. Myriam Vanderbroucque (fondatrice de Core Succes) dit "Une marque authentique se révèle, elle ne se crée pas. Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle." Corollaire, les personnes authentiques font des marques authentiques. Aujourd'hui je reçois la bien-aimée Ramalanjaona Norohanitra Emmanuelle. Une interview ne suffirait pas pour tout dire. Mais assurément celle-ci, nous encouragera à cultiver une valeur qui m'est très chère : la simplicité.


"Car ainsi a parlé le SEIGNEUR, l'ETERNEL, le Saint d'Israël : C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu ! __ (Esaie 30:15, LS)



** Bonjour Emmanuelle

Bonjour Simone-Christelle,


** Qui es-tu  ?

Sur les réseaux sociaux je suis traiteur. Pour ma part, je suis une fille de DIEU, épouse et mère au foyer qui propose des plats cuisinés maison en livraison. Norohanitra Emmanuelle sont mes prénoms. Ramalanjaona est le nom de mon époux avec qui j'ai trois merveilleuses filles. Nous sommes malgaches et résidons en France depuis une dizaine d'années.










** J'aime la manière dont tu soulignes la différence entre tes rôles et ton identité. Comment as-tu rencontré le SEIGNEUR ?

Ma tante dit que j'ai répondu à l'appel au Salut à sept ans, après la diffusion d'un film sur JÉSUS, ma maman qui faisait le message pour les enfants m’a demandé qui voulait l'accepter comme SEIGNEUR et SAUVEUR. Paraît-il j'ai levé la main. Mais je ne m'en souviens absolument pas, mais ma tante me raconte que ce jour-là j’avais un visage différent.


Je suis née dans une famille semi-chrétienne (maman très dévouée à JÉSUS, papa dans le monde). Je n'avais pas une relation personnelle avec le SEIGNEUR, mais j’allais régulièrement à l’école du dimanche et du samedi pour apprendre la Parole. Et j’allais beaucoup au camp chrétien organisé par l’église. Ma mère aimait vraiment JÉSUS. Quand elle est décédée j'ai dû être en tant qu'ainée, une seconde maman pour mes petits frères. Devant eux je paraissais forte, mais au dedans de moi ça n'allait pas : tristesse, rejet, humiliation, et j'en passe. Mon père essayait de noyer son chagrin dans l'alcool. 4 ans plus tard, en 2004, je rencontre Nathalie, en séjours à Madagascar dans le cadre d'une mission chrétienne en faveur des enfants.


Je partage avec elle mes soucis et toute ma tristesse, DIEU a fait d'elle la grande sœur que je n'avais jamais eue. On a prié ensemble. Je ne me souviens plus de quoi exactement à l’époque, mais il y a trois ans, elle retrouve le carnet dans lequel nos sujets de prière étaient notés. Entre autres : que je vienne en France un jour. DIEU a fait bien plus, je suis en France, dans la même ville qu’elle, et elle fut la maîtresse de ma fille ainée. Entre temps, j'ai continué à avoir un pied dans le monde et un pied dans l'église. Pas réellement ancrée en CHRIST. En 2011 mon époux quitte Madagascar pour s'installer en France. La même année mon père décède. Je me demande ce que deviendra ma vie. J'avais si longtemps étouffé le chagrin de l'enfant pour enfiler le rôle de seconde mère. J’étais triste. DIEU a fait grâce et m’a permise de rejoindre mon mari un mois après son départ ! J’ai atterri à Bordeaux que j’ai dû quitter pour venir sur Chartres. C'est en arrivant à Chartes (la ville de Nathalie) que je m'engage définitivement à le suivre. J'ai été accueillie par des personnes formidables dans cette ville. Leur église est devenue mon église


** Bénie soit-elle. Et le baptême du SAINT-ESPRIT ?

C'est arrivé soudainement. Je ne l'avais pas particulièrement demandé au SAINT-ESPRIT, mais j’y aspirai depuis un bon moment, comme si pour moi, c'était le « next level ». Un matin, je me lissais les cheveux en suivant une émission sur le don du parler en langues sur la chaîne chrétienne EMCI TV. Tout à coup, j'ai ressenti au dedans de moi un besoin de parler et je me suis mise à parler en langue. Aussi simplement que je te parle. C'était le dix-sept décembre 2019. Je n'oublierai jamais cette date.


** Alléluia ! Comment t'es venue l'idée de proposer tes plats ?

Je suis mère au foyer depuis notre mariage. Mon mari n'y voyait pas d'inconvénient, mais ça me dérangerait de le voir assumer seul les charges de la famille. Je commençais à développer des complexes. Je voulais travailler. Avoir de quoi faire des cadeaux, soutenir des associations tout en continuant de m'occuper de ma famille. Un jour mon mari dit "Tes plats sont délicieux, pourquoi ne les proposes-tu pas ? Le projet Fy du soleil aux papilles est née trois ans plus tard. Je me suis inscrite à une formation en création d'entreprise et j'ai commencé.



FY est un mot malgache désignant ce qui est succulent, délicieux. "Du soleil aux papilles" en référence à l'île Madagascar, en même temps le soleil annonce la chaleur, la lumière, la vie, l’espoir, le renouveau tout ce qu’on trouve en JÉSUS.


** Comment faire pour commander tes plats ?

Je reçois les commandes via ma page Facebook. Je livre dans ma ville sur un rayon de 15 a 20km. Ceux qui résident en dehors se déplacent pour recevoir leur commande.




** Tu prévois d'avoir un site internet ?

Oui, mais pas dans l'immédiat. Je m'inscrirai sur des sites de livraison de plats cuisinés, mais avant tout je laisse le SEIGNEUR me conduire. Je suis reconnaissante de là où j'en suis et je sais qu'au bon moment je serai là où je devrai être. Je ne veux pas brûler les étapes. C'est une chose de cuisiner de bons plats, c'en est une autre de gérer une entreprise.


** Ton conseil pour ceux qui veulent démarrer un projet ?


Croyez en DIEU et ne craignez pas de commencer petit. DIEU connait nos potentiels et sait à quel moment il faut les mettre en pratique, il suffit de se laisser faire.

Durant la formation en création en d'entreprise, j'étais constamment méprisée par un formateur. Il estimait que je n'étais pas à ma place et que mon plan d'affaire (business plan) n'était pas assez ambitieux. "Une microentreprise n'est pas une réelle entreprise." disait-il. Les autres avaient de belles idées et de grands projets. J'ai trente-six ans et je suis femme au foyer depuis mon mariage. Entendre de telles paroles fait très mal. Un jour, j’ai quitté la formation suite à une énième humiliation de sa part. J'ai crié à DIEU et j'ai dénoncé son comportement au directeur de l'école. Étonnamment, je fus la première du groupe à lancer mon projet. J'ai démarré ma "mico-entrerpise" sans dette, sans publicité et sans matériel de pro. Je prie, je cuisine mes plats et DIEU amène les clients. Je prie à chaque livraison (dès fois j’oublie) que DIEU bénisse la nourriture des clients. J'achète du matériel progressivement. Mon mari s'est proposé pour m'acheter du matériel, professionnel, mais je tiens à ce que l'entreprise autofinance ses investissements.


** Que DIEU bénisse ton époux. Quel est le dernier livre que tu aies lu ?

Le meilleur de tous les livres, la Bible !


** Quelles sont les associations que tu soutiens ?

Ce sont des associations chrétiennes, dont les valeurs rejoignent les miennes. Je suis secrétaire général de l'une.

Au-delà des limites, l'association soutenue par mon assemblée. Elle lutte contre le mariage précoce des jeunes filles au Sénégal promises dès leur jeune âge à des hommes qui ont l’âge de leur père. L'association scolarise les filles et les accompagne pour devenir des femmes autonomes. En outre, elle aide les parents à générer des revenus pour rembourser la dot.


Divine Madagascar (leur page), association intervenant auprès des mères isolées et d'enfants souffrant de rétinoblastome ou de maladies cardiaques. Elle organise et prend en charge les évacuations médicales.


Compassion Madagascar (leur page), association Malgache prenant en charge les soins médicaux d'enfants de familles pauvres et qui aide beaucoup les défavorisés. Entre autres les enfants souffrant de famine dans la partie sud de Madagascar. C’est une association multitâche, là où ils peuvent aider, ils aident.

Merci Emmanuelle. Merci d'avoir choisi l'authenticité et la simplicité. Tu es sans aucun doute une force tranquille. Ton témoignage nous rappelle que c'est parfois au travers de ceux qui nous entourent que DIEU répond à nos prières et que nous gagnions des batailles en continuant de faire ce que DIEU nous demande de faire. Que notre PÈRE bénisse ton couple, ta maison et ton entreprise. Que tu prospères à tous égards et soit en excellente santé tous les jours de ta vie.



** Salama = Bonjour en malgache (Madagascar)

** Bi wua = Bonjour en Mende (Sierra Leone)

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