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Le baptême dans le judaïsme

Dernière mise à jour : 19 août 2023

Ciao petit frère de JÉSUS ! Buongiorno petite sœur de JÉSUS ! Que la grâce du SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST, l'amour de DIEU, et la communication du SAINT-ESPRIT, soient avec toi ! (2 Corinthiens 13 : 14)



  1. Le baptême dans la culture juive

  2. Le baptême des enfants n'existe pas dans le judaïsme




Le prêtre lavera ses vêtements, il lavera son corps dans l'eau, puis il rentrera dans le camp. Il sera impur jusqu'au soir. (Nombre 19:7, Segond 21)




1. Le baptême dans le judaïsme


Le mot baptême est la traduction du mot grec baptisma (strong n°908) signifiant immersion ou submersion. Baptisma (strong n°908) vient du verbe grec baptizô (strong n°907), signifiant : plonger, immerger, submerger.


Quand une personne se convertit au judaïsme, l'immersion par trois fois marque le point final de la démarche de conversion et symbolise sa renaissance en tant que juif / juive, enfant d’Israël à part entière, enfant d’Abraham et Sarah. À cette occasion, il est demandé aux nouveaux convertis de choisir un prénom Juif, de lire et de signer un engagement à suivre les commandements de la Torah et à les transmettre à leurs enfants. Il est aussi demandé de réciter les cinq commandements fondamentaux de la vie d’un juif/d’une juive : l’étude de la Torah, le respect du chabbat (jour de repos), la britmila (circoncision des garçons), la niddah, la cacherout (code alimentaire).


En référence aux recommandations de DIEU transmises à Moïse (Nombre 19 : 1-22), La Halakha (loi juive inscrite dans la Torah) et la tvilah (ensemble des traditions juives) prescrivent des bains de purification appelés mikveh ou mikvé. Les raisons d'un mikveh sont multiples. Par exemple, la loi juive exige l'immersion dans un mikvé dans le cadre du processus de conversion au judaïsme. Elle demande également que les femmes s'immergent avant de se marier et lorsqu'elles observent les lois de la niddah (pureté menstruelle). Au-delà des utilisations du mikveh prescrites par la Halakha (la loi juive), le symbolisme des eaux du mikveh a inspiré diverses pratiques de mikveh. Par exemple, plusieurs hommes juifs s'immergent dans le mikveh tous les vendredis avant le shabbat. Dans certaines communautés juives, il est de coutume de s'immerger avant le Yom Kippour (le jour du grand pardon), et pour les jeunes mariés de s'immerger avant leur mariage.


Ces dernières années, certains juifs utilisent le mikveh pour marquer des étapes importantes, telles qu'une remise de diplôme, une bar mitzvah (ou bat mitzvah), un anniversaire important, pour signifier un nouveau départ après une douleur ou une perte. Par exemple, l'immersion peut marquer l'achèvement d'une année de deuil ou le rétablissement après un divorce, un viol, un abus ou une maladie mortelle.


Je ne sais pas comment était le mikvé du temps de JÉSUS. Aujourd'hui, notamment en France, les mikvés modernes sont composés de deux bassins. Dans l'un, l’eau de pluie est recueillie grâce à des tuyaux. Ce bassin est relié à l'autre par des trous. Le second bassin est rempli d’eau du robinet filtrée, recyclée et changée très souvent. Il est obligatoire de se laver avant d'entrer dans un bassin du mikvé. C'est pourquoi il y a toujours autour des cabines de douches ou des salles de bain.


2. Le baptême des enfants n'existe pas dans le judaïsme


Les juifs ne baptisent pas les enfants. Ils présentent les enfants pour marquer leur entrée dans l'alliance d'Israël. Il n'y a aucun texte dans la Bible ou dans Torah qui mentionne le baptême (immersion d'eau) d'un ou plusieurs enfants.


Chez les garçons, cela ce fait au moment de la circoncision : l'ablation totale ou partielle du prépuce faite le huitième jour après la naissance de l'enfant (sauf si l'état de santé de l'enfant ne le permet pas). On l’appelle la « Brith Milah », en souvenir de l'alliance entre DIEU et Abraham (Genèse 17: 1-22). La circoncision est faite à la maison, à la synagogue ou à l'hôpital. À noter que la circoncision se fait pendant qu'on prie pour l'enfant. Durant la cérémonie, le bébé reçoit également son prénom hébreu, choisi par ses parents. Ces derniers s'engagent solennellement à élever leur enfant dans le respect de la Torah. Il arrive qu'ensuite, la famille et les amis partagent un repas de fête. Mais, ce n'est pas obligatoire. Dans certaines communautés, la « Brith Milah » est possible même lorsqu'un des parents n'est pas juif. À condition qu'ils s'engagent à élever l'enfant dans les traditions juives.


Chez les filles, le nom de la cérémonie est « la Nomination » ou « Brith leda », ou « Zeved Habat ». La fille reçoit un prénom hébreu, choisi par ses parents. La cérémonie a lieu un mois après la naissance de la fille et peut se faire à la maison ou bien à la synagogue. Comme pour les garçons, les parents s'engagent solennellement à élever leur enfant dans le respect de la Torah. Dans certaines communautés, on baigne les pieds de l’enfant dans de l’eau, en souvenir de l'apparition de l'ÉTERNEL à Abraham près des chênes de Mamré (Genèse 18:1-8). Comme pour les garçons, un grand repas peut-être est organisé pour la famille et les amis. Mais encore une fois, ce n'est pas obligatoire. Certaines familles n'organisent aucun repas.


🙂 Une parenthèse qui n'engage que moi. Personnellement, je trouve insensé pour des parents chrétiens de partager les photos de leur nouveau-né sur les réseaux sociaux (pour ne pas dire la terre entière) avant de l'avoir présenté au SEIGNEUR. Si le but est de rendre grâce et de témoigner, il faudrait commencer par s'adresser à DIEU.


** Ciao = Salut en italien

** Buongiorno = Bonjour en italien



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