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La femme cananéenne et JÉSUS (P1) : le contexte

Dernière mise à jour : 14 oct.





Buenos días précieuse ! Laba diena  bâtisseur! Que ta lumière luise ! Que DIEU t'établisse ! Qu'il te donne la semence de ta terre, le puit de ta terre et arrose ta terre. Il est temps d'arracher les mauvaises herbes. Que la paix et la joie de CRIST soient ton partage. Que la connaissance de JÉSUS soit ton vêtement. Que l'audace soit ton partage. " En effet, je n'ai pas honte de l'Evangile [de CHRIST]: c'est la puissance de DIEU pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d'abord, mais aussi du non-Juif." (Romains 1:16, Segond 21) Vit en CHRIST et pour CHRIST.




Nos textes d'étude sont Matthieu 15: 21-29 et Marc 7: 24-30. Il s'agit d'une rencontre de JÉSUS racontée dans les deux évangiles. Comme pour les précédentes études, commençons par le contexte de cette histoire.


1. Le contexte


Précédemment, JÉSUS était dans la région de Génésareth (Marc 6:53-56; Matthieu 13:34-36). Il s'était rendu dans les villes, les villages et les campagnes de la région. Il avait guéri des malades sans imposer les mains à tous ceux qui se présentaient. Il a permis à plusieurs personnes de toucher la frange de son vêtement. Tous ceux qui l'ont touchée ont été guéris.


Non seulement il a fait des miracles, mais il a aussi enseigné. Il a notamment dit qu'il était plus important d'honorer la parole de DIEU que les traditions (Marc 7:1-13, Matthieu 15:1-14). Il a également dit que c'est ce qui sort de l'homme (pensées et sentiments) qui le rend impur et le conduit au péché (Marc 7:14-23, Matthieu 15:16-20).


JÉSUS partit de la région de Génésareth. Génésareth signifie une harpe (Strong n°1082 Grec, vient du mot Kinnerowth Strong n° 3672 Hébreu, signifiant harpes). Il se rendit dans la région de Tyr et de Sidon. Tyr signifie rocher (Strong n°5184, grec) et Sidon signifie abondance de poisson ou pêche ou pêcherie (Strong n°4605, Grec). Tyr et Sidon étaient des villes voisines. Moins de 30 km les séparaient. C'étaient des villes riches, et deux des anciennes capitales de la Phénicie, ancien nom du Liban. Ce n'étaient donc pas des villes fondées par des Juifs, mais par des cananéens, précisément les phéniciens. La Phénicie encore aujourd'hui, correspond approximativement au Liban actuel.


Parenthèse et rappel (Extrait de l'article 1001 Sujets de prière : # 12 Le Liban)


  • Canaan

La Phénicie faisait partie de Canaan, le territoire que DIEU avait promis de donner à Abraham et à sa descendance (Genèse 12.7). Canaan correspond plus approximativement aux territoires réunissant les États d'Israël, de Palestine, le Liban, l'ouest de la Jordanie et l'ouest de la Syrie actuelle. Dans l'Antiquité, le Liban s'appelait la Phénicie. La Phénicie correspondait au Liban actuel, plus l'île Syrienne Arward.


  • La Phénicie / le Liban

Le Liban a reçu successivement les noms de « Liban » (vers 2900 av. J.-C.), qualifiant la blancheur de ses montagnes enneigées toute l'année, puis « Phénicie » (vers 1200 av. J.-C.), à cause du trafic de la pourpre qui a fait sa grande richesse (« phoinix » signifie « rouge » en grec), suivi de « Syrie » (vers 330 av. J.-C.), à cause de l'importante richesse de la ville de Tyr (de l'arabe صور, Sour) et de son influence sur toute la région, et enfin de nouveau « Liban » en 1920 lors de l'instauration du mandat de la France sur le pays et de la création de l'État libanais.



(Marc 7: 24-30, Segond 21) : " 24  JÉSUS partit de là et s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache, mais il ne put rester caché, 25 car une femme dont la fillette avait un esprit impur entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds. 26 Cette femme était une non-Juive d'origine syro-phénicienne. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille.


❖ (Matthieu 15: 21-29, Segond 21) : " 21 JÉSUS partit de là et se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon. 22 Alors une femme cananéenne qui venait de cette région lui cria: «Aie pitié de moi, SEIGNEUR, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par un démon.» 


🙂 JÉSUS est donc de passage dans le territoire de de Tyr et de Sidon. Il ne souhaite pas se faire remarquer le premier jour. Il allait de villes en villes et de villages à villages pour enseigner, délivrer, guérir et faire des miracles. Après tout ce qui c'était passé dans la région de Génésareth, on pourrait penser qu'il allait entrer en grande pompe (en fanfare), dans la région suivante. Mais non,  JÉSUS est discret. Hier est passé, aujourd'hui est un nouveau jour. Sous entendu : nous enseignons tous les jours, nous évangélisons tous les jours, mais nous n'organisons pas des séminaires et des campagnes d'évangélisation tous les jours. Il y a un temps pour tout.


Voulait-il se reposer, prier, ou avoir des temps de communion avec DIEU? Voulait-il enseigner ses disciples ou discuter premièrement avec quelques personnes? Etaient-ce pour des raisons de sécurité? Voulait-il rencontrer une personne en particulier? La Bible nous ne donne pas explicitement la réponse. Nous savons juste que ce jour là, il ne voulait pas qu'on sache où il était.


Mais il n'a pu rester caché. Une femme cananéenne, syro-phénicienne a su qu'il était dans sa ville, ou non loin de sa ville. Une femme, une mère dont la fille, était tourmentée par un démon. Une femme, qui savait que JÉSUS se trouvait à proximité, est allée à sa rencontre. Une femme qui est allée rechercher la solution de son problème. Une femme qui a compris qu'il y a des opportunités qui doivent se créer et non s'attendre. Elle n'a pas attendu que JÉSUS vienne dans sa maison. Il était dans sa ville. C'était suffisant. La distance qui les séparait n'était pas grande. Elle pouvait marcher jusqu'à lui.


Quand elle vient à la rencontre de JÉSUS, elle va droit au but. Elle sait que le temps de JESUS est précieux. A tort ou à raison, elle décide de se passer des politesses. Elle sait qu'elle n'a pas rendez-vous avec un homme, mais avec le DIEU qui opère au travers de cet homme. Elle vint se jeter à ses pieds et cria : «Aie pitié de moi, SEIGNEUR, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par un démon 


🙂 Voici donc JESUS, qui ne veut pas se faire remarquer, mais qui est interpellé par une femme qui veut ou a besoin de se faire remarquer.. Je m'interroge. Comment peut-on se jeter aux pieds de JÉSUS et crier en même temps ? Normalement, quand on se jette aux pieds de quelqu'un, à plus forte raison JÉSUS, c'est pour supplier, parfois en pleurant. Etait-elle loin de lui ? Ne pouvait-elle pas toucher son vêtement ou ses pieds ? L'appelait-elle « SEIGNEUR, Fils de David »  parce qu'elle comprenait ce que ça signifiait ? Ou le disait-elle parce que les juifs le disaient. Et toi qu'en penses-tu ?


** Buenos días = Bonjour en espagnol

** Laba diena = Bonjour lituanien




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