Shalom alekhem (שָׁלוֹם עֲלֵיכֶם) instrument de paix ! Que la foi en DIEU et la foi de DIEU soient trouvées en toi. Que le don de foi, la parole de foi, l'esprit de foi, le témoignage de la foi et les œuvres de la foi soient ton partage. Les fondations définissent la stabilité, la durabilité, la sécurité et la pérennité de l'édifice. Vérifie la qualité du sol et assure-toi que tes fondations soient bonnes avant d'élever l'édifice. "Le souvenir du juste est en bénédiction, tandis que le nom des méchants tombe en pourriture." (Proverbes 10:7, Segond 21) Sois une bénédiction.
Âme blessée, offensée, meurtrie, en carence
Blessés par les autres, les traumatismes et soi-même
Les blessures : Le rejet, l'abandon et la non-reconnaissance
Les blessures : La trahison, l'injustice, l'humiliation et la maltraitance
Blessures et tempéraments : éviter les extrêmes et les conclusions hâtives
Les blessures ne sont pas des excuses pour blesser les autres (être blessé ne déresponsabilise pas)
Interroge le SAINT-ESPRIT
❖ (Ésaïe 1:6, LSG) : " De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état : Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, Qui n'ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l'huile."
❖ (Psaumes 147:3, LSG) : " Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il panse leurs blessures. "
❖ (Esaïe 52:13, Semeur) : " Voici, mon serviteur agira en toute sagesse, il sera haut placé, très élevé, grandement exalté."
1. Âme blessée, offensée, meurtrie, en carence
Une blessure physique est une lésion en un point quelconque du corps, faite volontairement ou involontairement, par un agent physique ou chimique, par une pression, un choc, un coup, une arme, le feu ou la chaleur. Dans le langage courant, le terme désigne une plaie ouverte (effraction cutanée ou muqueuse). Par extension, se dit aussi pour toute atteinte traumatique du corps même si la lésion est fermée (surface cutanée ou muqueuse intacte). Par abus de langage, toute atteinte douloureuse de l’organisme empêchant la poursuite des activités physiques habituelles est dite « blessure » (exemple : lombalgie chez un sportif). Le premier risque en cas de lésion fermée (exemple : fracture fermée) est une perte totale ou partielle de la mobilité. En cas de lésion ou plaie ouverte, le premier risqueest celui d'une d’infection bactérienne.
Une blessure de l'âme est une souffrance émotionnelle et/ou sentimentale, consciente ou inconsciente, issue d'une expérience, mauvaise ou perçue comme mauvaise, oubliée ou rappelée, entrainant un trouble affectif, un trouble de l'attachement, une incapacité ou une difficulté à être authentique et épanoui dans sa relation avec DIEU, ses relations avec les autres ou son acceptation de soi (estime de soi, reconnaissance de son potentiel, ses qualités, défauts, accomplissements, besoins et aspirations).
D'une part, la personne blessée veut se protéger d'une éventuelle blessure ou éviter de raviver la blessure existante : elle est soit dans le déni, soit dans l'hyper-contrôle, le laxisme ou l'autoprotection excessive.
D'autre part, parce qu'elle n'est pas guérie, sa perception est déformée, elle peut manquer d'objectivité dans ses raisonnements, avoir des réactions disproportionnées, à l'extrême ou à l'opposé de son tempérament. Faisant ainsi d'elle une personne qui blesse les autres et/ou se blesse elle-même.
Les premières blessures surviennent dès l'enfance, mais on peut être blessé à tout âge. Lorsqu'elles ne sont pas soignées :
Les blessures déforment le caractère et affectent négativement les relations. Par relations, j'entends la relation avec DIEU, avec soi-même et les relations avec les autres. En réponse aux blessures non guéries, nous avons tendance à adopter des comportements de survie, appelés masques en psychologie.
Les blessures créent des faux raisonnements et des pensées limitantes qui renforcent ces mêmes blessures.
Les blessures peuvent ouvrir la porte à des influences et oppressions démoniaques.
De même que le corps physique peut être en carence de nutriments, blessé ou malade, l'âme peut être en carence, blessée ou malade. Dans l'usage commun, les expressions âme blessée, âme offensée, âme meurtrie sont employées pour toutes les blessures de l'âme, indépendamment de leurs causes. Assez souvent, on parle d'âme offensée lorsque la blessure est causée par des actes, attitudes ou paroles d'une ou plusieurs personnes. L'expression âme meurtrie est plus employée lorsque la blessure est un grand chagrin. On dira par exemple d'une personne qui vient de perdre l'ensemble de sa famille que son âme est meurtrie, tandis qu'on dira d'une personne en colère suite à une arnaque, ou parce qu'elle se sent méprisée, que son âme est offensée. L'expression âme en carence est communément remplacée par " âme en manque de". On dira par exemple qu'une personne est en manque d'estime de soi ou qu'un enfant est en manque d'affection.
La loi française définit un handicap comme « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » (article L114 - code de l'action sociale et des familles). Par analogie, une âme est handicapée lorsqu'elle ne parvient pas à manifester (de progrès en progrès), le caractère et les sentiments de CHRIST en raison d'une blessure (offense ou chagrin), d'une oppression démoniaque, d'une carence ou d'un faux raisonnement.
La blessure physique est évaluée par le degré de sévérité et non l'intensité de la douleur. Selon leur gravité, les blessures sont classées en trois groupes :
Les blessures du premier degré, légères, superficielles ou sans gravité. Ce sont par exemple les éraflures, égratignures, écorchures, coupures cutanées et brûlures du premier degré. Il n'y a pas, sinon, très peu de saignement. La guérison est rapide et sans séquelle. Les cicatrices disparaissent rapidement et assez souvent sans laisser des tâches. Ce sont des blessures peu profondes et peu étendues.
Les blessures du deuxième degré ou profondes. Ce sont des blessures qui font mal et qui nécessitent un bandage avec ou non une prise de médicaments. Les douleurs s'estompent lentement et progressivement. La guérison est lente et laisse des cicatrices. Les terminaisons nerveuses sont touchées, l'épiderme (première couche de la peau) et d'une partie du derme (deuxième couche de la peau) sont détruits.
Les blessures du troisième degré ou graves. Elles peuvent entraîner une invalidité permanente ou la mort. Les lésions sont très graves, de nombreuses cellules sont touchées et détruites. La perte de sang est très importante. La douleur est constante, ou point de pouvoir empêcher le blessé de dormir. Les désinfections et changements de bandage sont réguliers pour limiter le risque d'infection, éviter l'imputation ou la mort. Le blessé est immobilisé et se sent épuisé durant les premiers jours ou semaines.
Il en est de même pour les blessures de l'âme. Certaines sont légères, d'autres profondes et d'autres graves. Ce qui est une blessure grave pour un enfant pourrait également l'être pour un adulte.
2. Blessés par les autres, les traumatismes et soi-même
L'origine est le point de départ tandis que les causes sont les circonstances qui déclenchent les blessures. L'origine des blessures est la chute de l'Homme. Je sous-entends :
La séparation ou la perte de la communion avec DIEU : L'Homme n'a plus pleinement connaissance de la volonté de DIEU, qui est parfaite et ne blesse pas.
La chair ou la nature pécheresse : l'inclinaison à pécher, à rejeter la volonté de DIEU (temps, actions et intentions). Dans l'inclinaison à pécher, il y a la capacité ou la tendance à blesser volontairement ou involontairement et la disposition à être blessé. En mangeant le fruit défendu Adam et Eve ont reçu la nature du péché. Ils ont reçu la connaissance du bien et du mal sans la capacité à résister au mal et à continuellement choisir le bien. C'est une des différences entre l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal (l'arbre de la mort).
L'âme non restaurée ou le non-renouvellement des pensées : Lorsque nous recevons JÉSUS comme Sauveur et SEIGNEUR, nous sommes progressivement transformés à l'image de CHRIST (2 Corinthiens 3:18). Nous sommes guéris de nos blessures, délivrés des jougs, prisons et forteresses spirituelles. Nos raisonnements sont changés (1 Corinthiens 1:18), nous manifestons les sentiments et le caractère de CHRIST (le fruit du SAINT-ESPRIT). Nous sommes de moins en moins susceptibles de blesser et surtout d'être blessés par les autres. Quand bien même, nous serions à nouveau blessés, DIEU nous guérira et nous restaurera.
Nous pouvons être :
Blessés par les autres : absence, actions, attitudes, paroles, silence, présence, réactions, scandales, incidents anodins pour un adulte mais blessants pour un enfant, etc. Il arrive que les blessures causées par les autres ne soient pas intentionnelles.
Blessés par les évènements divers de la vie ou traumatisés par des évènements malheureux : accidents, incidents, circonstances, décès, drames, catastrophes naturelles ;
Blessés par des pensées envoyées par le diable et les démons : condamnations, insultes. Sont concernés ceux qui les adorent, qui croient ou acceptent leurs paroles, qui ignorent ou rejettent la parole de DIEU.
Blessés par nous-même :
Ignorance, interprétation erronée ou disproportionnée de la volonté de DIEU, d'une prière non exaucée,
Orgueil, jalousie, faux raisonnements, déception face à un échec ou objectif non atteint,
Interprétation erronée ou disproportionnée d'une parole, attitude, action, évènement,
Difficulté à se pardonner soi-même ou à accepter le pardon de DIEU.
Les blessures de l'âme sont classées en sept groupes : le rejet, l'abandon, la non-reconnaissance, la trahison, l'injustice, l'humiliation et la maltraitance. De la même manière que le corps physique peut avoir plusieurs blessures, l'âme peut avoir plusieurs blessures.
3. Les blessures : le rejet, l'abandon et la non-reconnaissance
L'abandon et la non-reconnaissance sont des formes de rejet. C'est pourquoi dans le milieu chrétien, on parle plus souvent de rejet que d'abandon ou de non-reconnaissance.
Causes (liste non-exhaustive) :
Sentiment de non appartenance à un groupe auquel on s'identifie. J'insiste "un groupe auquel on s'identifie" sinon ce n'est pas du rejet.
Adoption (locale ou internationale) mal vécue, mal gérée ou mal expliquée.
Faux enseignements, faux raisonnements, compréhensions erronées ou incomplètes de la parole de DIEU faisant croire qu'on est rejeté par DIEU, que DIEU fait des distinctions de genres ou de races.
Enseignements sectaires sur le rejet de soi, la suprématie de race, le rejet ou la haine du prochain.
Absence parentale durant l'enfance ( décès, travail, déplacements professionnels, ministères, responsabilités sociales ou politiques, etc)
Comparaisons et compétitions malsaines en milieu familiale, faisant naître le sentiment de n'être jamais bien, de n'en faire jamais assez.
Séparation parentale conflictuelle (enfants issus de couples divorcés ou séparés)
Séparation soudaine ou sans explication d'un membre de la famille (dècès, abandon, rapatriement, prison, santé, addiction, violence conjugale, service militaire). Je précise il ne s'agit pas de juger si la raison est justifiée ou non, mais de comprendre comment l'enfant (ou l'adolescent) le perçoit.
Difficulté à faire son deuil après le décès d'un proche
Sentiment d'abandon après le départ d'un proche du foyer familial (exemple le syndrome du nid vide)
Absence de communication, privation du droit de parler ou de s'exprimer.
Déficit (réel ou perçu) d'amour inconditionnel. Exemple : personnes entourés de gens qui ne s'interessent qu'à leur argent.
Manque de reconnaissance (besoins, qualités, victoires, succès).
Sentiment avéré ou perçu de ne pas être aimé par son entourage. Exemples à cause de ses résultats académique, de son poids, de son physique, ses tatouages, son passé, des difficultés à parler, des circonstances de sa conception ou du fait d'être adopté.
Manque de soutien ou d'accompagnement par l'entourage durant un évènement important ou après un drame. Exemples : absence familiale durant les matchs importants, enfants victimes agressions (sexuelles, verbales, physiques) mais pas écoutés par les adultes ou les grand-frères .
Harcèlement scolaire, calomnies, moqueries, persécution, racisme, discrimination en raison d'un état de santé, d'handicap (ex : autisme) ou d'un statut social.
Sentiment d'être un poids pour ses proches (enfants et adultes avec un handicap)
Sentiment constant de décalage intellectuel (solitude intellectuelle) ou émotionnel. Particulièrement chez les enfants surdouées, les frères et soeurs ayant des écarts d'âge importants, les adolescents à haut potentiel émotionnel ou intellectuel. Le décalage vient du fait qu'on se sent seul, qu'on ni loisirs communs, ni discussions édifiantes et qu'on s'ennui dans les discussions. A la longue, soit on se sent rejeté parce qu'on a l'impression que l'autre ne fait pas d'effort pour nous comprendre, soit on rejete inconsciemment l'autre parce qu'on ne trouve pas d'intérêts à la relation.
Manifestations :
Peur d'être rejeté, abandonné, pas reconnu ou pas célébré.
Manque d'estime de soi, complexe d'infériorité.
Accuser ses parents adoptifs de la séparation avec les parents biologiques.
Dans le cas d'une famille recomposée, accuser le conjoint de son parent d'être responsable du divorce de ses parents.
Le rejet de soi ou de son identité (exemple : décoloration de la peau), l'immaturité affective.
Habitude de se dénigrer ou de se minimiser.
Tendance à imposer des rôles (exemple considérer ses amis comme des parents de substitution, s'autoproclamer meilleure amie d'une personne sans son consentement).
La peur de l'attachement : s'exclure soi-même d'un groupe ou exclure l'autre, préférant être l'auteur du rejet que de le subir.
S'engager dans des relations pour des mauvaises raisons (amitiés, fiançailles, marriage) ou accepter des responsabilités ou promotions pour des mauvaises raisons. Par exemple parce qu'on a peur de décevoir, parce qu'on veut combler le manque d'estime de soi par l'attention des autres (admiration, compliments, félicitations, encouragements, cadeaux).
Se sentir rejeté lorsque ses amis ne sont pas ou plus disponibles.
Le repli sur soi, l'isolement, le manque d’estime de soi (syndrome de l'imposteur), la peur de s'exprimer, la crainte de décevoir, le complexe d'infériorité, la difficulté à dire NON.
L'apitoiement, une sensibilité disproportionnée aux opinions des autres, la jalousie maladive, la dépendance affective ou vide affectif (besoin d'être constamment apprécié, encouragé, rassuré et valoriser par les autres).
L'alcoolisme, l'addiction aux drogues, le perfectionnisme, l'aversion disproportionnée au risque ou l'absence d'initiative.
Exemples dans la Bible :
Le rejet était la première blessure d'Adam et Eve après qu'ils ont mangé le fruit défendu (Genèse 3:6-13). Je précise bien avant qu'ils ne soient chassés du jardin.
L'homme couché depuis trente-huit ans devant la piscine de Béthesda (Jean 5 : 5-9)
JESUS a plusieurs fois été rejeté par les hommes (dans toutes les formes du terme) mais il n'a jamais et ne sera jamais blessé par leur rejet.
En tant que DIEU, il ne peut être blessé, car il est parfaitement et indissociablement Amour, Vérité, Sainteté, Omniscient, Omniprésent, Omnipotent, Transcendant, Immuable. Il existe de lui-même. Il n'est pas besoin des Hommes pour exister, s'exprimer ou s'aimer. Avant même que l'Apôtre Simon-Pierre le renie, il le savait déjà et ça ne l'a pas blessé ( Luc 22:32-34).
En tant qu'homme, il n'avait pas et il n'aura jamais la nature pécheresse. La seule fois que son âme a été blessée c'était juste avant sa mort, lorsque le PERE s'est séparé de lui. Il a dit " «Eli, Eli, lama sabachthani?» - c'est-à-dire: Mon DIEU, mon DIEU, pourquoi m'as-tu abandonné? " (Matthieu 27:46, LSG). Il a dit "pourquoi m'as-tu abandonné" et non "pourquoi m'as-tu renié" car DIEU ne ment jamais, par conséquent DIEU ne renie jamais.
4. Les blessures : la trahison, l'humiliation, l'injustice, et la maltraitance
Il est courant que ces blessures soient précédées ou accompagnées d'au moins une blessure de rejet.
Causes (liste non-exhaustive) :
Trahisons, infidélités conjugales, foyer polygame, humiliations, moqueries, traitements injustes.
Amertume envers DIEU après un drame.
Sentiment de ne pas recevoir ou de n'avoir pas reçu de DIEU ce qu'on méritait.
Déception après une prière non exhaussée ou un exhaussement tardif.
Mauvaise compréhension de la Parole sur ce qu'est le pardon et ce que le pardon n'est pas, se traduisant par croire que pardonner c'est justifier le mal, que DIEU approuve le mal ou que son jugement est partiel.
Maltraitances occasionnelles ou répétées (menaces, chantages, violences verbales, physiques, sexuelles, privation d'aliments) en l'encontre de soi, d'un proche ou d'un peuple auquel on s'identifie.
Négligence parentale, en milieu scolaire ou en maison de retraite.
Persécution, Traitements indignes (humiliation) ou perçus comme indignes (orgueil et éducation) du rang social, du statut, du titre, de la circonstance ou de la relation.
Promesses ou engagements non tenus.
Manque de soutien justifié, injustifié (déloyauté, trahison) ou perçu comme injustifié (orgueil, prétention) par la personne blessée. Parce que DIEU ne ment jamais, je ne crois pas à une loyauté qui va consciemment à l'encontre des principes de DIEU.
Manifestations :
Peur d'être trahi, humilié, traité injustement ou maltraité.
Refuser de parler à DIEU ou de prier pour un sujet spécifique parce qu'on pense que DIEU ne veut pas faire.
Manque d'estime de soi, complexe d'infériorité.
Accepter des comportements violents par peur de voir les choses empirer.
Accès de colère quand les autres expriment des idées ou préférences différentes. Refus de reconnaître la différence entre écouter et approuver, respect et peur.
Sentiment constant de méfiance face à la bienveillance d'autrui : penser qu'autrui est bienveillant parce qu'il attend quelque chose en retour.
L'incapacité à reconnaitre ses torts, la tendance à manipuler les autres, à être constamment dans l'accusation, à imposer ses idées et ses opinions sans donner d'explication.
Le perfectionnisme, la peur d'être vulnérable, l'aversion au travail de groupe, l'habitude de dévaloriser son prochain.
La pensée ou la conviction qu'on est apprécié pour ce qu'on fait plus que pour ce qu'on est.
Refuser l'aide des autres alors qu'on a besoin juste parce qu'on ne veut pas être redevable. Je reconnais qu'il y a des aides qui doivent être refusées, parce qu'elles sont soit contraires à la volonté de DIEU, aux valeurs du Royaume, ou mal intentionnées. Je suis pour l'autonomie et le développement personnel. Je suis une autodidacte dans plusieurs domaines. Mais quand une personne refuse systématiquement de l'aide alors qu'elle en a réellement besoin c'est qu'elle est orgeuilleuse et blessée.
L'autopunition - masochiste, la tendance à infantiliser les autres et à mépriser les émotions des autres
L'amertume et la jalousie.
L'incapacité à faire confiance.
Exemples dans la Bible :
Les fils de Jacob (les frères de Dina) face à l'attitude du père de Sichem (Genèse 34).
Absalom après le viol de Tamar par Amon (2 Samuel 13).
JESUS a été trahi, frappé, humilié, maltraité, traité injustement mais il n'a jamais et ne sera jamais blessé dans son âme par leur eux.
En tant que DIEU il ne peut être blessé car il est parfaitement et indissociablement Amour, Vérité, Sainteté, Omniscient, Omniprésent, Omnipotent, Transcendant, Immuable. Il existe de lui-même. Il n'est pas besoin des Hommes pour exister, s'exprimer ou s'aimer.
En tant qu'homme, il n'avait pas et il n'aura jamais la nature pécheresse. La seule fois que qu'il a été blessé dans son âme était juste avant sa mort, lorsque le PERE s'est séparé de lui. Il a dit " «Eli, Eli, lama sabachthani?» - c'est-à-dire: Mon DIEU, mon DIEU, pourquoi m'as-tu abandonné? " (Matthieu 27:46, LSG). JESUS n'avait et ne commettra jamais un péché. Il a porté nos péchés (1 Pierre 2:24, 2 Corinthiens 5:21) afin que nous soyons justifiés.
5. Blessures et tempéraments : éviter les extrêmes et les conclusions hâtives
Nous résistons plus ou moins bien à certaines maladies physiques dépendamment des gènes, du groupe sanguin, de l'environnement, des habitudes (alimentaires, repos, exercices physiques, style de vie), de la gestion des émotions et sentiments. De même, le tempérament, la compréhension de la Parole, l'éducation, les sensibilités (affectivité, empathie, sensibilité spirituelle), l'environnement culturel et social peuvent, plus ou moins, nous exposer à certaines blessures de l'âme.
Toutefois, il faut éviter les extrêmes et conclusions hâtives. Ce n'est pas parce qu'un introverti est moins expressif qu'un extraverti ou se tient à l'écart d'un groupe qu'il faut penser qu'il souffre de rejet. Il se pourrait qu'il ait d'autres priorités, qu'il ne partage pas les loisirs et centre d'intérêts du groupe ou que les habitudes du groupe le mettent mal alaise. Il se pourrait que le groupe soit une mauvaise compagnie. De même, ce n'est pas parce qu'un extraverti est plus expressif qu'un introverti qu'il faut automatiquement en déduire qu'il a une dépendance affective. Ce n'est pas parce qu'une personne est bienveillante qu'il faut penser qu'elle a des sentiments amoureux ou intéressés. La bienveillance n'est pas synonyme d'intimité, le tutoiement n'est pas synonyme d'excès de familiarité et le vouvoiement n'est pas synonyme de condescendance (mépris). Je sais que l'interprétation du tutoiement et du vouvoiement diffère d'une culture à une autre. Je n'encourage ni le tutoiement mal placé, ni le tutoiement non autorisé. Mais j'ose croire qu'en tant que chrétiens, nous comprenons bien que le fond est plus important que la forme. Nous sommes des ambassadeurs de CHRIST au sein de nos cultures et non des représentants de nos cultures au sein du Royaume.
La personnalité est constituée de deux éléments : le tempérament (inné) et le caractère (acquis). Le tempérament est donné par DIEU (introverti vs extraverti) dès la naissance. Les tempéraments sont le plus souvent classés en 4 groupes (Dominant, Influent, Stable, Consciencieux) suivant le modèle DISC. Le caractère reflète l'état de l'âme. C'est la mesure à laquelle l'âme manifeste le fruit de l'ESPRIT mentionné dans Galates 5:22-23 (l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi). Il n'y a pas de mauvais tempéraments, mais il y a des mauvais caractères. Le caractère n'est pas inné, il s'acquiert. Il se forme au travers de l'apprentissage social (modèle familiale, amitiés, culture) et l'apprentissage cognitif (enseignements, expériences, histoire) et des croyances (foi et idéaux). Il arrive qu'à cause des blessures, une maladie psychiatrique, une influence démoniaque, des personnes se comportent à l'opposé de leur tempérament. Une fois le démon chassé et l'âme restaurée, le tempérament se manifeste.
6. Les blessures ne sont pas des excuses pour blesser les autres (être blessé ne déresponsabilise pas)
❖ Si le juste renonce à sa justice et se met à commettre l'injustice, s'il imite toutes les pratiques abominables du méchant, vivra-t-il? Tous ses actes de justice seront oubliés parce qu'il s'est livré à l'infidélité et au péché. A cause de cela, il mourra. (Ezéchiel 18:24, SG21)
❖ On ne méprise pas le voleur qui vole pour s'alimenter, parce qu'il a faim, mais, si on le trouve, il fait une restitution au septuple, il donne tous les biens de sa maison. (Proverbes 6 : 30-31, SG21)
❖ Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le SEIGNEUR. (Romains 12:19, LSG)
❖ Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de CHRIST, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. (2 Corinthiens 5:10, LSG).
Certaines personnes se comportent comme si être blessées leur donne le droit de blesser les autres. Entre autres, elles ont un sentiment d'amertume, vivent dans la méfiance, la peur de souffrir ou d'être trahi.
Elles disent par exemples : " Je te parle durement parce que je veux que tu comprennes et que tu progresses rapidement. J'avoue que la blague était mauvaise, mais je ne m'adressais pas à toi personnellement. Au lieu de me faire des remarques sur mon comportement (caractère) tu devrais crucifier ta chair. J'ai déjà été trahi dans le passé je ne veux pas que l'histoire se répète."
Il y a aussi les exemples courants des parents qui parlent constamment en mal de leur belle-famille, de leur ex-conjoint(e) ou de l'ethnie de leur conjoit(e) devant les enfants.
J'ai écrit des exemples de la vie courante, mais même vis-à-vis du Corps du CHRIST, on peut voir ce genre d'attitude. Des prédicateurs qui, parce qu'ils ne savent pas la différence entre religion, fanatisme, identité et culture, disent n'importe quoi, n'importe comment sur les africains, les asiatiques, les blancs, les noirs, les Arabes, les Palestiniens, les Israéliens, les juifs et les musulmans. Prudent est celui qui s'applique à éviter les erreurs et ne se précipite pas dans ses choix, paroles et actions. Méfiant est celui qui a une opinion défavorable à l'égard de son prochain sans interroger le SAINT-ESPRIT, sans preuves et sans raison. Sage est celui qui discerne le mal et s'en éloigne.
Autorise t-on une personne à cambrioler parce qu'elle a été arnaquée? Bien évidemment, non. Aussi vrai que pardonner ce n'est pas approuver le mal, être blessé n'est pas une excuse pour commettre le mal. Quelles que soient les circonstances, DIEU choisira toujours l'Amour, la Vérité et la Sainteté. Il n'emploie pas les méthodes du diable. Des erreurs nous en avons fait, nous en faisons peut-être et surement nous en ferrons. Mais il y a une différence entre être disposé à s'améliorer et refuser de changer. Ne pas mentir, ne pas voler, ne pas tuer, honorer, être bienveillant et se séparer des mauvaises compagnies sont des commandements et non des suggestions. DIEU ne normalise pas ce qui est dysfonctionnel, il répare ce qui est dysfonctionnel.
7. Interroge le SAINT-ESPRIT
❖ (Ésaïe 1:6, LSG) : " De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état : Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, Qui n'ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l'huile."
❖ (Psaumes 147:3, LSG) : " Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il panse leurs blessures. "
🙂 Ton caractère reflète CHRIST ou tes blessures ? Es-tu épanoui(e), heureux(se) et en paix dans ta relation avec DIEU ? Je ne te demande pas si ta vie est parfaite, si tous tes sujets de prières sont excausés, si tu accomplis ta destinée, ou si tu respectes les dix commandements. Je réitère ma question : Es-tu épanoui(e), heureux(se) et en paix dans ta relation avec DIEU ? Jusqu'où fais-tu confiance à DIEU ? Y a-t-il une chose pour laquelle tu as du mal à rendre grâce ? As-tu de l'amertume, des regrets ou de la tristesse à l'égard de DIEU ?
🙂 Avoir une bonne estime de soi est important. Mais, avoir l'estime de DIEU est mieux. L'estime de soi est la valeur que tu t'accordes. L'estime de DIEU est la valeur que DIEU t'accorde. L'estime de soi n'a pas besoin de dévaloriser l'autre pour se valoriser. L'estime de DIEU n'attend pas les victoires et l'approbation des autres pour s'affirmer. Où en es-tu ? Es-tu en train de te punir, de te culpabiliser, de te condanner, de planifier ton suicide, de te tuer lentement ? Tes relations avec les autres sont motivées par l'amour, la volonté sincère d'être comme CHRIST et de faire du bien aux autres ou la peur d'une blessure?
Ne réponds pas précipitamment à ces questions, interroge le SAINT-ESPRIT. Il te connaît mieux que toi-même. Il sait si présentement ton âme est blessée. Si c'est le cas, il sait où est la blessure. L'âme est le siège de la volonté, des émotions, des sentiments, et de la réflexion. Un blessure affecte au moins l'un de ces domaines. Le SAINT-ESPRIT sait si ta blessure est une plaie vive ou une contusion (blessure sans gravité apparente, produite par un choc sans qu'il y ait déchirure de la peau). Il sait si cette blessure affecte tes mouvements, tes raisonnements, tes sentiments ou tes relations (ta relation avec lui, avec toi-même, avec les autres). Il sait si tu as besoin d'huile, d'un pansement ou d'un bandage. Il sait ce dont tu as besoin pour guérir et il sait comment il peut t'utiliser pour guérir quelqu'un. Il sait ce que tu dois abandonner / arracher / confronter pour devenir la meilleure version de toi. 🙂 Reçois l'assistance du SAINT-ESPRIT, sois béni(e) et guéri(e).
** Shalom alekhem (שָׁלוֹם עֲלֵיכֶם ) = Salutation en hébreu, « la paix soit sur toi/vous »)
Suggestions (liste non exhaustive) :
Overcoming Offense, Pastor Jentezen Franklin
Discerning the Body of CHRIST, Apostle Joshua Selman 02||04||2023
Dear Future Wifey S4, E420 - Guard Your Mouth (Pastor Eben Conner)
Manuel Biblique de la relation d'aide, June Hunt
Bullying : Bully no more (hope for the heart), by June Hunt
Experiencing Grief, de H. Norman Right
Necessary Endings : The Employees, Businesses, and Relationships That All of Us Have to Give Up in Order to Move Forward, by Dr Henry Cloud
Boundaries : When to Yes how to say No, by Dr Henry Cloud and John Townsend
Overcoming racism (Combatting Spiritual Strongholds Series), Rick Joyner
Overcoming the Accuser (Combatting Spiritual Strongholds Series), Rick Joyner
Love Like You've Never Been Hurt, by Jentezen Franklin
The Final Quest (The Final Quest Series Book 1), Rick Joyner
L'accompagnement psychologique et spirituel, Jacques Poujol
Le Coaching Biblique (traduction de Gospel Coach), de Scott Thomas et Tom Wood
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